Il y a nos mains, notre peau, nos yeux, notre ventre… des petits bouts de notre corps physique que nous apprenons au fil des ans à sentir, à comprendre et à aimer.

 

Il faut entretenir ce corps, l’endurcir, le faire travailler avec le sport. Nous pouvons le modifier avec la chirurgie, les tatouages, les scarifications mais aussi le blesser puis le soigner.

Autant de possibilités existent, des choix qu’il faut prendre, auxquels nous sommes confrontés tous les jours. Mais ce sont avant tout, des prises de positions. 

Le corps peut être nu, à moitié dévoilé, couvert. Il peut faire polémique, être politique ou totalement oublié.  Il peut être usé par le travail, sexualisé par la société, utilisé comme modèle dans l’art. 

Et quel meilleur exemple que l’art pour nous permettre d’avoir un aperçu de l’utilisation du corps à une époque précise. Car les artistes pensent le corps à travers leur temps. 

Chaque corps est associé à son environnement, à sa perception et à la perception de la personne qui s’approche de celui-ci. 

Comment les artistes et artisans de WYRD parlent de ces petits fragments de nous-même, comment utilisent-ils cette chair commune à tous les êtres vivants ? Ce corps qui nous fait vivre, danser, bouger et créer.