En 2008 je partais pour un séjour de 4 mois au Sénégal.

Outre cette expérience essentielle dans mon parcours personnel et universitaire, ce fut également un déclic pour moi au niveau de la photographie, aussi loin que je puisse remonter dans ma mémoire…

C’était les balbutiements, avec un simple compact prêté par mon père pour l’occasion. Les prises de vues étaient instinctives, sans réelle réflexion. Mais elles avaient le mérite d’immortaliser ce que mes yeux voyaient, enregistraient à longueur de journées…
Si l’occasion m’était donnée d’y retourner, évidemment que mes clichés seraient différents.
Mais c’est peut-être là que tout a commencé…

Et en 2010 je me suis offert mon premier appareil photo.

Géographe de formation et d’esprit curieux, j’ai toujours aimé observer ce qui m’entoure – qu’il s’agisse de mon quotidien ou de voyages. Mon œil était déjà bien aiguisé.

Aujourd’hui je me définis comme photographe humaniste et urbain. J’aime la ville, son énergie, sa vitesse, sa grandeur, ses interactions sociales, ses contradictions et ses paradoxes.

A travers mes clichés, on remarque cet attrait pour les villes, que ce soit en noir & blanc, en couleur, autant pour ses habitant.e.s que ses formes, ses lieux cachés ou ses œuvres à ciel ouvert.

Je trouve la pratique de la streetphotography magique et poétique : elle permet de figer dans la durée, un instant qui ne se déroulera plus jamais. Pour ma part, il me permet également de conserver une émotion. En regardant un cliché, j’arrive, malgré le temps qui passe, à me souvenir de mon sentiment au moment de la prise de vue.

Engagé, j’anime également des ateliers de sensibilisation et de découverte de la pratique photographique.