Bérénice Dautry

Je suis illustratrice, bédéaste et graveuse. Je suis diplômée des arts décoratifs de Strasbourg en illustration et réside dans cette ville depuis six ans. Plantes et motifs organiques entrelacés, tordus et torturés imprègnent mes images et submergent les personnages qui osent s’y aventurer. J’imagine des univers sombres, étranges et fantastiques, en bande dessinée, en dessin ou en gravure. Je dessine des formes abstraites, fais émerger des reliefs mystérieux, qui piègent la lumière et attrapent le regard. Je me perds pendant des heures à tracer des traits, au stylo ou à la pointe sèche. Je dessine, je grave, j’encre, j’imprime, je recommence encore et encore.

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Bérénice Dautry – Cartes postales

Description: Des motifs végétaux, des entrelacs, des plantes qui peuplent les univers dans lesquels évoluent mes personnages.

Réalisé par: Bérénice Dautry
Technique utilisée: Stylo bic et trames manuelles
Année de création: 2024

4,00

Bérénice Dautry – Sorcière

Description: Ces impressions sont des reproductions à échelle 1 des gravures originales, qui sont elles-mêmes réalisées à la pointe sèche sur rhénalon en trichromie, c’est à dire avec une plaque pour chacune des trois couleurs.

Réalisé par: Bérénice Dautry
Technique utilisée: Impression numérique
Année de création: 2024

25,00

Bérénice Dautry – Reproductions A4

Description: Ces impressions sont des reproductions à échelle 1 des gravures originales, qui sont elles-mêmes réalisées à la pointe sèche sur rhénalon.

Réalisé par: Bérénice Dautry
Technique utilisée: Print numérique d’une gravure
Année de création: 2024

12,00

Bérénice Dautry – Les Fleurs Baccouche

Description: Les anciennes usines comptent au rang des ruines vosgiennes, vestiges d’un temps où l’industrie textile était florissante dans les vallées. La végétation y a désormais repris ses droits.
On murmure dans la région des choses étranges au sujet de ces bâtiments. Des plantes gigantesques, mutantes auraient poussé, abreuvées par les solvants et les colorants autrefois utilisés dans ces usines. Les fleurs qu’elles portent renfermeraient des visages humains entre leurs pétales. Et ces visages, à ce que l’on m’a dit, exprimeraient les sentiments des ouvriers qui travaillaient là : si on les traitait bien, les fleurs seraient inoffensives. Cependant, s’ils étaient maltraités, les plantes pourraient être dangereuses… Mais je ne sais pas de quelle manière, car les rares téméraires qui les auraient approchées ne sont jamais revenus.

Réalisé par: Bérénice Dautry
Technique utilisée: Gravure, pointe sèche sur rhénalon
Année de création: 2024

20,00

Bérénice Dautry – La Chatte pendue

Description: Beaucoup des éperons rocheux qui surplombent les vallées environnantes ont des noms énigmatiques, et celui de la Chatte Pendue m’a beaucoup intriguée. On m’a raconté une des histoires qui entourent ce rocher, qui aurait été le spectateur des persécutions d’une sorcière présumée.
Il y a fort longtemps, une vieille femme arriva pour travailler dans la région. Elle était étrangère et cela se voyait à ses habits, aussi les habitants des villages alentours la taxèrent ils de sorcellerie : elle ferait partie des diablesses qui faisaient le sabbat en haut du rocher les soirs de pleine lune. Seule une fillette ne croyait pas à toutes ces calomnies, car l’étrangère l’avait un jour sauvée de la noyade puis réconfortée. Ce n’était pas là le comportement d’une sorcière, mais la jeune fille n’osa jamais s’opposer aux villageois. La rumeur montait, de plus en plus hostile à la vieillarde. Alors arriva l’assassinat, que tous camouflèrent grossièrement en suicide. On pendit une chatte au rocher,
que l’on affubla des oripeaux de la vieille et on ajouta au tout un balai. Aux gendarmes qui enquêtèrent, on expliqua que, bien entendu, cette vieille était une sorcière, qui prenait la forme d’une chatte, volait sur son balai et qu’elle avait fini par se pendre.
Récit peu cohérent que celui des villageois, mais c’est la légende que l’on m’a contée.

Réalisé par: Bérénice Dautry
Format: 30x40cm cadre compris
Technique utilisée: Gravure, pointe sèche sur rhénalon
Année de création: 2024

200,00

Bérénice Dautry – Gros-Cul

Description: Auprès d’une ancienne habitante du petit hameau de Saint Stail, j’ai récolté cette histoire autour d’un personnage mystérieux. À l’époque, les gens du coin l’appelaient Gros Cul.
« Pourquoi ce surnom ? ai je demandé à Thérèse.
— Car il stockait tous ses effets dans les poches arrière
de son pantalon ! »
Elle m’apprit qu’il était une sorte de vagabond, qu’il errait dans les hameaux alentours, se lavait dans les fontaines et s’habillait de ce qu’on lui donnait. Les fermiers l’embauchaient parfois, lui procurant ainsi le gîte et le couvert. Souvent on l’entendait chanter la messe en latin et, alors, sa voix fantastique résonnait dans les montagnes. Quand l’hiver approchait, Gros Cul insultait les gendarmes pour se faire enfermer et passer la saison froide sous un toit.
Un printemps, il ne revint pas. Fermiers, gendarmes, enfants, tous furent inquiets et le cherchèrent des semaines durant, car tous l’aimaient. Jamais plus ils ne le revirent, mais Thérèse m’a confié que sa mémoire resta longtemps vivace dans les villages.

Réalisé par: Bérénice Dautry
Format: 30X40 CM CADRE COMPRIS
Technique utilisée: Gravure, pointe sèche sur rhénalon
Année de création: 2023

200,00

Bérénice Dautry – Arbres damnés

Description: Dans les épaisses forêts du pays de Salm, il n’est pas
rare de rencontrer un vieil arbre au tronc boursouflé.
Érable, hêtre, chêne. Ses formes nous appellent à les
toucher, à les escalader, à les dessiner. Elles font paraître
ces arbres plus vivants ; ils sortent de l’ordinaire, se dé
tachent des troncs maigres des résineux qui poussent
autour en rangs serrés.
Dans les environs, on raconte que ces arbres sont des
âmes damnées par le Diable. Leurs contorsions, leurs
plaies, leurs boursouflures sont des signes manifestes
des tourments auxquels leur âme est soumise.
Un forestier n’a pas le droit de les abattre. Seule
la foudre peut en venir à bout, intervention divine
signifiant que leur malédiction infernale prenait fin.

Réalisé par: Bérénice Dautry
Format: 30×40 cm cadre compris
Technique utilisée: Gravure, pointe sèche sur rhénalon
Année de création: 2024

200,00